Attention au départ!!!


    Nous sommes à une altitude de 12200m, la température extérieure est de -54°C et la température intérieure de 21°C. A l'heure qu'il est, nous sommes assis, bien alignés les uns aux autres, une couverture sur les genoux, certains dorment, d'autres regardent un  film, et dans quelques heures nous verrons à travers nos petits hublots apparaître la terre européenne. Moi, j'en profite pour vous raconter nos derniers moments en Argentine... Nous nous sommes quittés la dernière fois en Patagonie et plus précisément à El Calafate... 

    Après avoir vu toutes ces merveilles de la nature, nous savons désormais que c'est l'heure pour nous de remonter sur Buenos Aires. Nous ne réalisons pas vraiment que cette longue période d'errance est en train de s'achever. Toute cette descente vers  le Sud des Andes est terminée, mais il nous reste encore quelques kilomètres à pédaler en Uruguay et en Europe, ce qui va prolonger un peu ce voyage et le terminer en douceur... Dans moins de 2 mois nous arriverons en Loire Atlantique. 

    Notre remontée sur Buenos Aires s'est déroulée sur une petite semaine à partir d'El Calafate. Nous décidons donc, le 16 Mars, de tenter de faire du stop à la sortie de la ville. Un poste de contrôle de police y est installé ce qui oblige les véhicules à ralentir, voir à s'arrêter. A 9h pétante, nous sommes prêts : nous sommes "garés" juste après le contrôle, et les policiers sont avertis et sont "sensés" nous aider à dégoter la perle rare qui voudrait bien nous avancer jusqu'à Rio Gallegos (une ville sur la côte Atlantique et surtout placée stratégiquement, sur le grand axe Ushuaïa - Buenos Aires). Je dis "sensés" car au final, ils ne nous auront pas été d'une grande aide! La pancarte est créée, et nous passons donc toute la journée à tendre le pouce aux véhicules susceptibles de nous prendre. En effet, on est un peu encombrants avec les 2 vélos et toutes les sacoches, nos chances de stop sont faibles... Au départ nous sommes confiants, mais, plus les heures passent, moins on y croit!! On tente des techniques en embellissant la pancarte et en attirant le client avec notre "café gratis"... Mais rien n'y fait! A 19h, nous quittons notre poste et retournons bredouille à notre camps de base "l'hotel Lago Argentino". Nous abandonnons le stop depuis El Calafate et décidons de prendre un bus pour nous avancer à Rio Gallegos. 

     Le lendemain, nous prenons donc le bus avec toujours ce petit coup de stress que l'on déteste lorsque le chauffeur nous dit vite fait en nous regardant à peine : "Non, pas de place pour les vélos!" Il suffit alors de discuter un peu, d'être très gentil avec le monsieur et de démonter en 2 temps 3 mouvements les vélos!!... Bon, en cherchant bien, on trouve toujours un petit coin pour tout ça!! Nous arrivons en fin d'après-midi à Rio Gallegos. C'est un peu comme si nous connaissions déjà le coin... En effet, des collègues cyclotouristes, qui sont déjà passés par là, et qui ont aussi tentés de faire du stop nous ont hyper bien renseigné, merci à eux!... Nous partons donc directement vers la station essence YPF d'à côté, où passeraient un grand nombre de camions susceptibles de remonter sur Buenos Aires. La station service est immense et de nombreux camions y stationnent pour y passer la nuit. Nous ne traînons pas et commençons à demander. La solution ici est d'aller à la rencontre des routiers et de leurs expliquer notre désir de remonter avec nos vélos jusqu'à la capitale. Ils sont tous très sympas et de bons conseils même si ceux à qui nous demandons sont pour la plus part en train de descendre vers le Sud. Certains nous disent qu'ils vont repasser par là dans quelques jours... Mais, si on peut éviter d'attendre quelques jours ce serait top!! Ils nous avertissent également que de l'autre côté de la route il y a la douane par laquelle doivent passer une bonne partie d'entre eux avant de continuer. Nous sommes donc aux aguets en regardant les camions défiler. 

    Lorsque la nuit commence à tomber, nous partons vers une auberge sociale et sportive. Puis, après une bonne nuit, nous repartons assez tôt à la station service. Nous sommes plusieurs à faire du stop ce jour là. Nous avons de la concurrence mais avec nos vélos nous partons avec un petit désavantage. Nous tournons et demandons au plus de camions possible pour ne pas louper une occasion. Dans l'après-midi, nous rencontrons Duan, il est brésilien, voyage aussi à vélo, et essaye, comme nous, de remonter à Buenos Aires en stop. Nous discutons ensemble un moment et encore une fois nous réalisons que nous connaissons les mêmes personnes qui voyagent à vélo : "Ah mais c'est toi le brésilien qui a roulé un moment avec l'allemand et qui était vers la laguna verde au premier de l'an!?!!" Trop drôle... Nous relâchons légèrement notre attention sur le stop puis quelques camions arrivent par là... Nous repartons chacun de notre côté demander... Je me présente à un chauffeur, explique mon cas et le routier, très simplement me dit : "Oui, je remonte sur Buenos Aires, je fais le plein et je vous prend après... Vous êtes combien??" , "Euh... 2 enfin 3!" , "Ok pas de souci!". Je n'y croit pas vraiment!! Je préviens Laurent et Duan et hop nous nous préparons, achetons quelques bricoles pour le chemin, et le semi-remorque, à la remorque bâchée, arrive... Il est vide, nous montons donc les vélos à l'arrière ainsi que toutes les sacoches! Nous grimpons dans la cabine... Avec Laurent, nous sommes assis sur son lit et Duan, joue le rôle du co-pilote!!! Whouou... Quelle chance!!! Allez c'est parti, il est environ 16h et nous commençons notre remontée vers la capitale! 



    Nous faisons la connaissance avec Mauro, notre chauffeur, alors que nous roulons sur la route 3 qui longe la côte Atlantique de l'Argentine. La route dans le coin est plus que droite, pendant des kilomètres et des kilomètres. Nous gardons le même cap, dans un paysage très monotone. Des hectares et des hectares d'herbes sèches et de petits arbustes, sans aucun arbre à l'horizon!!! Pas bien palpitant quoi! On est bien contents d'avoir trouvé ce camion et nous ne comprenons pas vraiment ces cyclistes qui ont déjà fait cette partie à vélo... Pas vraiment d'intérêts à nos yeux, surtout que parfois, ces conditions peuvent largement empirer lorsque le vent souffle fort!!

Notre remontée sur Buenos Aires s'est fait sur 3 jours complets avec environs 2500 bornes avalées. C'est le grand luxe dans ce camion avec même un petit lecteur DVD pour ce mater un film et faire passer le temps!! La nuit, lorsque Mauro veut dormir, nous lui laissons son lit et partons, avec Duan, dans la plus grande tente dans laquelle nous n'ayons jamais dormis : la remorque!! Un matin, à Puerto Madryn, nous reprenons les vélos pour aller rapidement manger un petit dej' en bord de mer. De son côté, Mauro doit préparer le camion pour un prochain chargement. Lorsque nous sommes de retour, nous assistons au chargement de quelques blocs de roches de 5 tonnes chacun, s'il vous plait!!

    Le 21 dans l'après-midi, nous sommes à 70km de Buenos Aires. Mauro nous dépose à une station service afin de camper dans le coin et arriver le lendemain sur la capitale. Nous sommes bien heureux de quitter ce camion, le trajet à été un peu long et nous avons envie de prendre l'air. Le lendemain, nous recommençons à pédaler et rejoignons finalement l'autoroute. Même si nous n'avons pas vraiment le droit en tant que cyclistes, nous y roulons une trentaine de kilomètres sur la large bande d'arrêts d'urgence avant de nous arrêter à une station service. Qui sait, si nous trouvions un pick-up pour nous amener ce serait encore mieux. Au bout d'un quart d'heure, voilà qu'un couple veut bien nous prendre et nous avancer après les quartiers "chauds" de banlieue. La chance continue à nous sourire, c'est chouette! Nous sommes presque dans le centre. Nous laissons Duan de son côté (qui n'a pas prévu de s'arrêter à Buenos Aires) et filons tout droit vers San Telmo, le quartier touristique. 


l'obélisque
   Nous sommes dans un hôtel, parfaitement bien placé pour jouer les touristes quelques jours. Alors que nous nous baladons dans les différents quartiers du centre, nous admirons, en long, en large et en travers, le nouveau Papa Francisco! Fierté du pays, il aura fait la une de l'actualité pendant une bonne semaine!! Nous partons flâner dans la capitale, qui pour nous a des petits airs de Paris. Dans le micro centro, nous ne pouvons pas louper l'obélisque sur l'impressionnante "avenida 9 de Julio". Nous passons aussi à la "plaza de Mayo" où la présidente, Cristina Kirchner a ses bureaux dans la "Casa Rosada". Sur la place,  les mères des "disparus" durant la guerre sale (sous la dictature militaire entre 1976 et 1983) et les anciens combattants de la guerre des Malouines se réunissent pour réclamer une reconnaissance de l'état. Nous flânons aussi sur les quais de "Puerto Madero" où d'anciens entrepôts en brique ont été réaménagés en restaurants tendances, lofts et bureaux. Le quartier que nous avons beaucoup apprécié a été San Telmo avec ses ruelles pavées qui lui donnent beaucoup de charme. Ce quartier, c'est aussi celui des antiquaires. En ce dimanche, ils sont tous de sorties ainsi que de nombreux vendeurs d'artisanat. Quelques musiciens et danseurs de tango se produisent aussi à quelques endroits devant les touristes de passage... 

la "Casa Rosada"

Quartier de "Puerto Madero"

les rues de Colonia
    Le 25 Mars, nous partons de Buenos Aires pour une petite escapade en Uruguay. Entre Buenos Aires et l'Uruguay, nous devons seulement traverser l'estuaire du rio de la Plata pour arriver environ 50km plus loin à la ville de Colonia. Nous prenons donc le bateau et arrivons, en 3h à cette jolie ville classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Nous y restons l'après-midi pour s'y promener... Elle attire beaucoup les Porteños (nom que l'on donne aux habitants de Buenos Aires) qui souhaitent s'échapper de la grosse ville pour un peu de tranquillité. Ancienne cité coloniale, elle garde encore aujourd'hui les jolie façades témoins de son passé ainsi que ses petites ruelles pavées. 


    Le jour suivant nous prenons un bus vers l'Est. En passant par la capitale, Montevidéo, nous rejoignons Punta del Este afin de débuter notre petit périple à vélo le long des côtes uruguayennes. Dès que nous arrivons à Punta del Este nous commençons à pédaler. Au départ, une route longe la côte bordée de nombreux hôtels et maisons de particuliers à l'architecture moderne. Puis, plus nous nous éloignons, plus les bâtiments deviennent éparses et moins clinquants. Les plages et les belles vagues de l'Atlantique font le bonheur des touristes qui sont venus en nombre pour la semaine Sainte.




















   Sur notre chemin, nous passons quelques lagunes qui sont situées en bordure de côte, de nombreux pêcheurs viennent s'y installer pour la journée. Les soirs,  nous alternons entre camping sauvages au milieu des dunes et les campings "officiels" afin de profiter du barbecue et se faire griller un bon poisson.


avec Magali et Pablo
    Un matin, à la Pedrera, petit village balnéaire, nous rencontrons par hasard Pablo et Magali. C'est le couple que nous avions contacté par warmshowers quelques temps auparavant et qui va nous héberger pour nos derniers jours à Buenos Aires. Nous savions qu'ils avaient aussi prévu de faire les côtes uruguayennes à vélo et c'est donc une chance de les rencontrer ici. Ce jour là, ils ont prévu de rester se reposer sur la plage. De notre côté, nous continuons.

la plage à Pedrera

    La route s'enfonce légèrement plus dans les terres et nous entrons progressivement dans une zone avec de nombreux palmiers. C'est la saison où les palmiers donnent leur fruits : les butias. Ce sont de petits fruits jaune orangés très acidulés avec un énorme noyau. Sur le bord des routes, beaucoup de vendeurs proposent des liqueurs de butia, des fruits aux sirop... Nous profitons d'une pause du midi pour s'enfoncer par une petite route, qu'on nous avait indiqué, et rejoindre la mer. Le long de ce chemin, des nids de perruches vertes sont accrochés aux arbres... Ils sont énormes! A cette endroit, nous sommes presque seuls sur cette immense plage sauvage bordée de dunes... Le vent a cependant décidé d'être de la partie et nous empêche de profiter pleinement d'une petite sieste. Le jour suivant, nous arrivons progressivement vers le parc de Santa Teresa. C'est un parc protégé en bord de côte, très bien entretenu. Des petites routes mènent à des plages, il y a des jardins, un zoo et un fort. Nous passons un bon moment à flâner dans cet endroit.



 Lorsque nous repartons, nous choisissons de revenir maintenant sur nos pas, en passant par des chemins moins fréquentés. Nous ne suivons plus la côte mais rentrons plutôt dans les terres. Nous sommes seuls au milieu de ces champs immenses. Il y a beaucoup d'élevage de bovins dans le coin mais aussi des chevaux et des moutons. Pour la nuit, nous partons demander la permission de camper proche d'une ferme. Les fermes étant éloignées de la piste, nous prenons un des chemin et entrons dans une propriété bien entretenue avec de jolies zones de pelouse à l'entrée pour planter la tente. Nous demandons à un monsieur qui accepte et nous nous installons donc à côté des cochons!! Nous ne croisons pas grand monde ce soir là, et alors que nous sommes en train de cuisiner, à la nuit tombée, une voiture rentre dans la propriété et s'arrête lorsqu'il nous voit. Je pars à sa rencontre... C'est le propriétaire, il nous demande ce que l'on fait là et nous dit assez fermement : "Mais ce n'est pas un camping, qui vous a autorisé à camper là? Je ne veux pas que vous campiez ici!!". Oups, je ne pensais pas que ça allait prendre cette tournure, je lui explique donc notre cas, que l'on a d'abord demandé, que l'on ne veut pas le déranger et que l'on repart demain matin, etc... Après ces quelques négociations, il repart énervé en nous disant : "Bon d'accord, vous restez cette nuit, mais vous partez très tôt demain matin!!"... "Oui, oui..." Première fois que nous avons quelqu'un qui s'énerve contre nous, nous sommes assez surpris et nous espérons que le monsieur à qui nous avions demandé au début ne va pas avoir de problème avec son patron... Ce qui est étrange, c'est que le lendemain, lorsque le propriétaire grognon repart dans l'autre sens, il nous lance un grand bonjour avec la main!!

    Nous continuons donc au petit matin, à vélo, sur ces pistes peu fréquentées. Nous sommes désormais à quelques jours de notre départ pour l'Europe et nous ne réalisons pas encore, les journées s'enchaînent, la date se rapproche et nous n'avons même pas ce petit truc dans le creux du ventre... En fait, on a hâte d'y être je crois et, tant qu'on ne sera pas dans l'avion, on ne réalisera pas. Nous terminons ce petit trip en Uruguay à la petite ville de Rocha d'où un bus nous prendra pour retourner sur Colonia et prendre ensuite le bateau pour Buenos Aires.  

la petite "Mafalda", célèbre héroïne de bande dessinée argentine

    Lorsque nous arrivons à Buenos Aires, nous allons chercher notre petit ordinateur que nous avions, au préalable, emmené chez le réparateur. Bonne nouvelle, il va bien et veut bien se rallumer. Puis, nous rejoignons Pablo, notre hôte de warmshower et rentrons ensemble à vélo chez lui. Nous traversons quelques quartiers que nous ne connaissions pas, longeons quelques parcs et arrivons dans leur petit appartement du quartier de Villa Urquiza. Sur les 3 jours que nous passons à Buenos Aires, nous en passons pas mal consacré à notre départ pour Rome. Nous ne prenons malheureusement pas beaucoup de temps pour retourner se balader dans le centre touristique... Mais bon, comme on dit régulièrement : "On reviendra!".

    Les 3 jours défilent vite, nous dégustons quelques glaces, et Pablo a le temps d'organiser une bon asado (grillade) pour nous et quelques amis à lui! Dans cette soirée, nous continuons, pour notre grand bonheur, à apprendre l'art de la grillade argentine... Ca, oui c'est tout un art!! Et puis vient l'heure de l'emballage... Les vélos sont démontés, scotchés empaquetés... Les bagages sont préparés... Le taxi est commandé! A 8h pétante, le 7 avril nous voilà donc à rentrer toutes nos affaires dans la voiture qui nous emmène à l'aéroport. Nous faisons nos au revoir à Pablo et Magali qui ont été adorables et que nous espérons revoir en France pour leur  prochain voyage à vélo! 


    Ca y est nous sommes dans le taxi et pour ma part je suis en train de réaliser la fin de ce grand périple en Amérique du Sud... Une petite boule se forme dans mon ventre et je regarde défiler les bord de routes en me remémorant tous ces bons moments que nous avons passés sur ce continent. C'est la fin c'est sûr, mais ça annonce aussi le début d'une autre partie de notre vie. Et puis surtout, le voyage n'est pas terminé... L'Italie, que nous ne connaissons pas, et la France, que nous ne connaissons pas assez, nous attendent. Et il y a aussi tous ces gens que l'on a hâte de revoir et les nombreux nouveaux venus, des amis et de la famille, que l'on a hâte de connaître!!!

     "L'avion numéro X10240 à destination de Rome va partir, attention à la fermeture des portes, attention au départ!!!" Biiiiiiiip!!!! Ca y est c'est parti, nous nous envolons pour notre prochaine destination... Rome!

                                                                                                   ........................Dédé

8 commentaires:

  1. J'attendais avec impatience un article annonçant votre départ!
    Vous êtes en ce moment en Italie, plus très loin de nous désormais!
    Je crois qu'à votre arrivée vous pouvez vous inscrire pour le prochain Pekin Express !!!! ;-)
    Bisous à tous les deux, et bonne visite de l'Europe!

    RépondreSupprimer
  2. excellent... Bientôt le retour en France !! Hâte de vous revoir tous les deux, et certainement encore de belles aventures et rencontres en Italie !
    gros bisous
    Tatie isabelle

    RépondreSupprimer
  3. le lien sur les photos Argentine (de la Patagonie à Buenos Aires)ne fonctionne pas... Dommage :(

    RépondreSupprimer
  4. Super vous voici de retour près de nous, vous avez surement beaucoup de choses à raconter. C'est cool vous rentrez avec des images plein la tête !!! Moi aussi je pense que Peking Express c'est pour vous !!
    A très bientôt, Gros bisous

    RépondreSupprimer
  5. eh bien , rien que de lire la fin de vos aventures en Amerique latine, ca me donne aussi une boule au ventre! je connais trop bien le sentiment...mais la meilleure boule au ventre, c'est celle des retrouvailles ;-) bonne continuation mes p'tits dinguos!!

    RépondreSupprimer
  6. Benvenuto in europe gli sportivi !!
    AAAAaaahhhhh on fait moins les malins en Italiens ;-)))
    BisouSSS

    RépondreSupprimer
  7. Que d'émotions de savoir que votre voyage se termine prochainement,nous avons hâte de vous revoir, et surtout j'espère que vous nous rapporterez du soleil et de la chaleur.
    Dans vos récits, on n'en trouve déjà, mais ici, nous sommes vraiment en manque.Je pense que nous l'aurons quand vous rentrerez...
    Profitez bien de ces derniers jours, même si vous êtes beaucoup moins loin de nous et prenez soins de vous, je pense que les retrouvailles vont être intenses avec tous...
    Milles gros bisous

    RépondreSupprimer
  8. On pense bien à vous qui volez vers l'Europe... nous avons hate même si nous allons bientot quitter notre Russie adorée à contre coeur, comme pour l'Amérique latine... Nous aussi ferons l'italie avant de rentrer définitivement (l'appel du bon vin surement ;), avant de commencer cette nouvelle vie, on se comprend je pense. Kiffez bien le chemin qu'il vous reste a parcourir! A trois mois pres on aurait pu pedaler ensemble. La proxima vez! Bonne route en Europe! (Sympa les vélos-stoppeurs dans le camion) élo de toineloavelo

    RépondreSupprimer