Nous avons donc quitté Cali le 17 Juillet au matin pour continuer notre route vers le Sud. Mais avant ça, nous faisons un aurevoir à Katia qui nous a hébergé ces 3 dernières nuits et chez qui nous étions comme des rois. Elle travaille en ce moment mais son entreprise n'est pas loin et un de ces collègues vient nous chercher à moto afin de nous montrer le chemin (et oui, pas vraiment eu le temps de se repérer dans cette ville). Dernière petite photo avant de la laisser et nous suivons les conseils de ses collègues pour sortir de Cali. Ca va, c'est assez facile!
La route est plate pendant de nombreux kilomètres, un peu de circulation mais la voie est assez large... A notre pause du midi, nous regardons les informations à la télé et nous découvrons les luttes qui se déroulent en ce moment dans les campagnes au large de la panaméricaine. Les paysans, pris entre les FARC et les militaires depuis des années, sont en train de se rebeller contre les deux parties pour pouvoir récupérer leurs terres et être plus libres. Ca se passe juste à proximité mais cela ne perturbe pas notre quiétude et nous poursuivons notre chemin tout en méditant sur le courage de ces paysans. Vers la fin de la journée, de petites pentes apparaissent et nous nous arrêtons dans un camping qui se trouve sur notre chemin. Un peu cher, mais nous profitons de la piscine et du billard. Durant la nuit, les chevaux, curieux de voir notre tente sur un espace qu'ils ont l'habitude de fréquenter, s'approchent un peu trop près et l'un d'eux finira par marcher sur la tente et la déchire...
Le lendemain, nous repartons vers Popayan, la route commence à monter mais rien de trop méchant. Nous y arrivons donc assez tôt et nous nous trouvons un petit hôtel pour 3 nuits. Là-bas, nous rencontrons directement Matias, un italien, qui voyage lui aussi à vélo. Pour lui, ça fait déjà un an et demi de pédalage. Au départ de Ushuaïa, il a remonté tout le continent sud-américain tranquillement et a prévu de continuer son périple jusqu'en Alaska. Nous échangeons beaucoup sur nos expériences et il se fait un plaisir de nous montrer les superbes coins par lesquels il est passé (notamment en Bolivie, et au Nord de l'Argentine). Ca nous motive énormément de savoir que le plus beau est à venir! Il nous parle pas mal de sa traversée du fameux Salar d'Uyuni (en Bolivie). Le salar, grand comme deux départements français, est une grande étendue plate et blanche sur lequel il est très facile de se perdre. Depuis quelques rencontres, on nous parle de "légendes", de gars qui se serait perdu et qu'on aurait jamais retrouvé... Pour le visiter, différentes solutions s'offrent aux touristes : prendre une jeep qui font les trajets jusqu'à quelques "îles" qui ponctuent le salar ou, à vélo, on peut s'y aventurer en solo pour se retrouver presque seuls au monde au milieu de cette étendue de sel... Ca fait rêver c'est clair! Mais, pour cela, Matias nous explique que le GPS est "obligatoire" : en effet, pour une raison inconnue, la boussole ne fonctionnerait pas bien sur le salar... Bref, on réalise alors que si l'on veut traverser en autonomie ce petit coin de la planète, il va falloir s'équiper. Merci à papa et maman Noël Gouy de nous apporter ce GPS!
Sur la place principale de Popayan |
A Popayan, nous nous baladons, le premier jour, dans le centre colonial aux façades blanches. La place principale est vraiment agréable mais nous trouvons les rues trop fréquentées par les voitures ce qui casse un peu le charme de la ville. Pendant la journée, alors que nous marchions tranquilement, un bout de béton c'est jeté sur le gros doigt de pied de Laurent!! Si si c'est lui qui me l'a dit!! Catastrophe, le sang coule à flot sur le trottoir... On a hésité entre couper le doigt de pied sur le champ ou rentrer à l'hôtel pour un pansement. Après mûre réflexion, nous adoptons la deuxième solution et le doigt de pied est sauvé!! Résultat, grosse égratignure qui nous empêche, le jour suivant d'enfiler les chaussures de rando pour aller marcher dans la montagne! Bravo!!
Le premier soir, nous sortons tout près de l'hôtel où nous avions vu qu'un concert se préparé... N'ayant aucunes idées de quels styles il s'agissait, nous rejoignons, curieux, le public adolescent. Après quelques minutes d'attentes à regarder les rappeurs du coin se produire chacuns leurs tours sur la scène, un groupe de punk débarque... Le premier cri est poussé et déjà un tourbillon humain se forme devant la scène et les ados se déchainent en se "pogotant"!! Le réel spectacle est là!!
Nous partons dans la journée du 21 Juillet. Les paysages sont très jolis et nous nous plaisons vraiment à reprendre la route sur des chemins sinueux laissant derrière nous la 2x2 voies. La route, pour cette étape nous amène, vraiment, à descendre en altitude et nous retrouvons un climat très chaud en fin de journée. Nous demandons l'hospitalité à une famille qui préfère nous laisser camper dans le champs d'à côté, peut-être légèrement moins pentu mais surtout occupé par 4 chevaux... Finalement, tout se passe parfaitement bien avec les grosses bébettes et nous avons le droit à une belle nuit étoilée.
Le lendemain, nous continuons en suivant une rivière tout en serpentant à travers un paysage valonné. Le paysage est très sec et dans les tons ocres, le soleil cogne et plus nous avançons, plus il est difficile de rencontrer un village ou même quelques maisons, même pas un petit restaurant pour nous remplir nos petits ventres... Au niveau d'un poste militaire, nous trouvons finalement notre bonheur. L'étape du jour s'arrêtera deux ou trois kilomètres plus loin, alors que Laurent vient de crever deux fois de suite. La fatigue et la flemme de trouver un endroit de camping, nous attire vers un hôtel bon marché pour la nuit.
la chiva |
Pour remercier ces derniers, nous allons goûter, à leur resto, les arepas de choclo et un jus pour le moment inconnu : le jus de borojo. Nous observons attentivement la femme préparer sa potion magique. Un bon mélange de plein de choses inconnues qui en fait une boisson très énergétique apparement. La boisson et les arepas nous ont tellement tenues au corps que nous ne prenons pas le temps de manger et allons dormir directement!
La journée suivante nous a amené assez rapidement jusqu'à la ville de Pasto. Très peu de temps après le départ, le paysage alors sec devient de plus en plus vert... Et qui dit vert dit eau, nous avons donc eu droit à une petite bruine en nous enfonçant dans les nuages. Rien de bien méchant, ni gênant. Simplement, le froid qui se fait de plus en plus présent et nous glace dans la descente avant d'arriver à Pasto. L'étape a été courte et nous arrivons à Pasto vers midi.
Nous profitons donc de l'après-midi pour visiter un peu la ville et planifier notre programme pour les jours suivants. Nous choisissons, le lendemain de nous rendre en bus jusqu'à la petite ville de Tuquerres, un peu plus haut dans les montagnes (3000m) à 75km de Pasto. Nous décidons d'aller jusque là-bas car, dans les environs se situe le volcan Azufral. Un volcan en semi-activité qui possède dans son cratère 3 lagunes dont la plus impressionante est la Laguna Verde (lagune verte). Un paysage qui paraît vraiment beau et que l'on a envie de découvrir...
La ville de Tuquerres n'est pas exeptionnelle sauf lorsque l'on admire les vitrines des panaderias (boulangeries-patisseries). C'est un vrai spectacle du gateau le plus kitch!! Il faut dire qu'en général, les patissiers colombiens et même de toute l'Amérique Latine sont assez forts dans ce domaine. Mais on a sûrement trouvé les champions... Je vous laisse admirer!!
Joli miroir non?? |
Après une bonne nuit dans une chambre d'hôtel du meilleur goût (voir la photo ci-contre), nous partons à 7h le lendemain pour une petite rando jusqu'au volcan Azufral. Nous prenons un bus pour nous avancer un peu, un de ceux qui crache une fumée noire et qu'il faut pousser pour démarrer. Le ciel est bleu mais déjà quelques nuages sont accrochés au sommet du volcan. La marche dure environ 2h30 jusqu'en haut. Les paysages sont vraiment beaux et nous marchons dans le vent qui souffle assez fort par endroit. On se sent un peu seuls au monde, c'est vraiment agréable comme sensation... Les nuages s'amusent à découvrir puis cacher les montagnes environnantes : un joli spectacle. La balade nous amène jusqu'à 3800m d'altitude. De ce point haut, nous découvrons, en contre-bas, la lagune de couleur vert émeraude... Il s'agit ensuite de descendre une pente abrupte et parfois glissante : nous entrons dans le cratère. Une première lagune apparait sur notre gauche mais le plus impressionnant reste la lagune verte dont la couleur tranche avec les flancs du cratère parfois de couleur blanche légèrement jaunâtre dû au souffre qui se dégage : ça put l'oeuf pourri mais qu'est-ce que c'est beau!! Le vent froid souffle toujours autant et après ce petit moment à admirer cette lagune, il est temps de repartir. Nous croisons quelques colombiens qui arrivent au niveau du cratère. Ils sont venus en motos presque jusqu'en haut... Sur ce terrain chaotique et venteux, ça ne doit pas être évident! La descente n'en finit pas et nous continuons à admirer les paysages de la région. C'est un vrai patchwork de tons de vert. Presque tous les espaces verts sont exploités pour la culture du blé et de la pomme de terre notamment. Par chance, nous arrivons juste à temps pour le bus qui nous ramène jusqu'à Tuquerres. Nous devions enchainer sur la visite du marché mais la fatigue l'emporte et nous rentrons rapidement à l'hôtel.
Nous partons le lendemain pour notre dernière étape en Colombie après 2 mois et demi passé dans ce pays. Sur le chemin, nous faisons une petite pause et c'est alors que 2 colombiens à vélo s'arrêtent pour discuter. Toujours très curieux ces colombiens! L'un d'eux nous pose des tas de questions sur le voyage, sur la France... Comme beaucoup de gens que nous avons rencontré, ils connaissent le pays à travers le Tour de France (avec comme référence: Laurent Fignon). Ils sont vraiment sympas et nous continuons un bout de chemin avec eux le temps de discuter un peu plus. Miguel, le plus jeune, m'explique qu'il est au chômage et que c'est assez difficile dans la région de trouver du travail. Comme on nous l'avait expliqué auparavant, les études supérieures sont payantes et, un jeune sans trop d'argent et sans parents qui puissent l'aider, se trouve dans l'impossibilité de prolonger ses études au-delà du bac. Il doit, avant ça, gagner de l'argent pour payer ses futures études et ainsi se spécialiser pour un métier qui lui plait... Une tâche pas vraiment évidente. Nous arrivons finalement vers 13h30 à la frontière. Côté colombien : 10 minutes max pour passer la douane. Côté équatorien c'est une autre histoire : il nous a fallu pas moins de 4h pour avoir un simple tampon sur notre passeport!!! Cause n°1 : le nouveau systhème informatique ne fonctionne pas ou très très mal. Cause n°2 : seulement une personne travaille à faire passer tous les touristes en transit. Cause n°3 : on se fait régulièrement gruger par des gens aux excuses plus ou moins bidon!! Nous repartons donc vers 17h30 et nous nous arrêtons donc quelques kilomètres après la frontière dans la première ville rencontrée : Tulcan. Une commerçante nous conseille de demander l'hospitalité aux policiers ou aux pompiers. Nous suivons ses conseils et trouvons refuge chez les pompiers. Le chef, Jimmy, qui nous accueille, nous installe dans la salle de gym. On est parfaitement installé, il faut dire que la caserne est presque neuve et ils ont donc pas mal d'avantages (jacuzzi, sauna, mur d'escalade...). C'est ainsi que nous nous faisons très gentillement offrir le dîner. Une cuisinière fait en effet la bouffe à tout le personnel matin, midi et soir. Nous sommes ce soir là les invités! Nous discutons principalement avec Jimmy, le plus haut gradé présent. Il parait assez fier de son pays et nous explique que Tulcan possède l'un des plus beaux cimetière d'Amérique du Sud classé au Patrimoine National de L'Equateur.
Cimetière de Tulcan |
Nous allons donc voir ça lors de notre départ, le lendemain matin. La particularité est que le cimetière est ponctué de nombreuses "sculptures" taillées dans des cyprès. Des visages indiens, des animaux, etc... C'est plutôt bien fait! Nous continuons notre route et une petite pluie légère se réveille et commence à nous mouiller. Heureusement, nous descendons principalement et la pluie n'est pas très gênante. Le plus gênant dans tout ça est que nous ne voyons pas très loin et que les paysages qui devaient être magnifiques sont moins impressionants. Nous sommes récompensés en fin de journée, les éclaircies arrivent et découvrent les paysages vertigineux! Ce soir là, nous plantons pour la première fois la tente dans une école... Ce sont les vacances en ce moment donc aucun souci! Nous sommes le long d'une rivière dans le fond d'une vallée, la chaleur est de retour et les moustiques aussi, à notre plus grand regret.
L'étape du 29 Juillet nous a emmené jusqu'à la ville d'Otavalo. Nous faisons la découverte du volcan Imbabura du même nom que la région. La région est jolie et nous commençons à voir beaucoup de femmes vêtue de leur habit traditionnel. Cela nous rappelle le Guatemala, on sent que les traditions se sont moins perdues dans cette région. Elles portent un chemisier blanc brodé de fleurs de couleur, un long tissus foncé est entouré à leur taille jusqu'aux chevilles avec une ceinture brodée très colorée. Elles ont également toutes un collier de petites perles dorées et des bracelets rouges orangés à leurs poignets.
La ville d'Otavalo est surtout connue pour son marché d'artisanat de la région qui rassemble beaucoup de touristes en recherche d'un souvenir d'Equateur. Les souvenirs sont dans tous les étalages mais pas toujours très très traditionnels... Le marché que je trouve le plus intéressant se trouve à quelques rues. C'est le marché des fruits et légumes. Les paysans des environs viennent vendre leurs récoltes de légumes de toutes sortes, vêtus de leurs habits traditionnels. Nous aurions aimé prendre plein de photos d'eux mais ce n'est pas toujours évident de se faire petit ou de les prendre sans les gêner. L'après-midi, nous reprenons les vélos mais sans les sacoches pour aller visiter les environs de la petite ville : le lac de San Pablo et la casacade de Peguche. Les alentours sont vraiment beaux avec les lacs et les volcans mais nous n'en verrons qu'une petite partie... Malheureusement le temps nous manque.
volcan Imbabura et le lac San Pablo |
Nous reprenons ensuite la route vers Quito et la ligne de l'Equateur. Nous passons par Cayambe, une ville dont la spécialité culinaire est le fromage de hoja et les biscochos. Les petits gateaux sec et le fromage se mange en même temps accompagnés d'un café ou d'un chocolat... C'est plutôt bon! Même si Quito est maintenant assez proche, nous décidons de nous rallonger afin de passer par le monument "La Mitad del Mundo" qui symbolise la ligne de l'équateur. Après avoir suivi la grande route et passé la ligne de l'équateur sans ne rien remarquer, nous reprenons vers le nord par une route secondaire qui nous fait enfin quitter le trafic des camions.
vue sur le volcan Cotopaxi |
vue sur le volcan Cayambe |
Une fois sur les hauteurs, "Surprise!", nous observons pour la première fois le volcan Cotopaxi (le plus haut volcan actif d'Equateur avec ses 5897m). Son cône parfait et son sommet enneigé se distingue légèrement des nuages qui l'entoure. Dans une autre direction, nous essayons d'apercevoir le volcan Cayambe avec son sommet lui aussi enneigé, mais c'est plus difficile, les nuages ne sont pas décidés à le dévoiler complètement. Avant de trouver notre campement du soir, nous repassons l'équateur avec cette fois un vieux panneau pour indiquer la latitude 0. Petite photo oblige! Plus tard, au détour d'un virage, avec une magnifique vue sur les montagnes alentours, nous trouvons un petit coin d'herbe bien sèche pour accueillir notre petite tente que nous allons déplier pour la dernière fois (la nouvelle nous attendant à Lima).
On y est!!!! |
Campement face à la montagne... c'est pas beau ça?? |
En route vers la latitude 0.... par les petits chemins serpentant dans la montagne. |
Le jour suivant, après un début de matinée un peu nuageux, le soleil pointe son nez et nous réchauffe bien, surtout lorsque nous nous engageons sur la piste qui va nous emmené vers "La Mitad del Mundo". La piste, assez poussiéreuse, n'est pas en si mauvais état, seul la pente et la chaleur nous ralentit. Après avoir grimpé quelques centaines de mètres d'altitude dans un espace où nous nous sentons seuls au monde, nous arrivons à un village qui a dû se développé autour des carrières du coin. Nous croisons au moins trois carrières et un tas de camions qui, à chaque passage brasse un tas de poussière impressionnant... Il faut vite sortir de là! Enfin nous rejoignons le bitume et "la Mitad del Mundo" assez rapidement. Quelques photos sur la ligne symbolique de l'équateur afin de marquer notre passage de l'hémisphère nord à l'hémisphère sud et nous voilà heureux!!
à la Mitad del Mundo... |
Maintenant, on penche vers le Sud... |
Nous continuons notre chemin, seulement une vingtaine de kilomètres nous sépare maintenant de Quito, et, au bout de quelques kilomètres, le compteur passe de 9999 à 10000km... Déjà!! Le temps passe bien vite lorsque l'on voyage... Difficile de se représenter ce chiffre, c'est un peu abstrait mais cela signifie surtout presque 10 mois de voyages où nous avons profité à fond de ce que nous avons vécus à travers tous ces pays traversés. Quel jour ce 1er Août... passage dans l'hémisphère Sud, 10000km au compteur, c'est même l'anniversaire de ma mamie, je pense bien à elle!! Tout plein de chose qu'il va falloir fêter prochainement!!
le biciq! |
L'arrivée à Quito est un peu longue car la ville mesure 40km du nord au sud. A Quito, nous nous dirigeons directement vers la "casa de ciclista" que tient Carlos. C'est un atelier de vélo qui accueille les voyageurs à vélo de passage dans la capitale équatorienne. Nous partageons une chambre sommaire avec un irlandais et nous échangeons malheureusement très peu avec Carlos, le patron, car celui-ci semble over-booké!! C'est le lancement des "biciq" (les vélib' de Quito) et cela fait seulement quelques jours que c'est en marche. Nous n'en avons pas beaucoup discuté mais il semblerait que l'entreprise de Carlos : Construbicis, ait aidé peut-être à la fabrication des "biciq". De nombreuses bicyclettes sont en tous cas entreposées dans le magasin.
Avec Carlos de la casa de ciclista de Quito |
Nous restons deux jours à Quito le temps de réserver notre ticket de bus pour Lima, visiter un peu la ville et profiter des parcs du centre-ville... Aussi, étant en manque de bonne bouffe et pour fêter les 10000km, nous sommes allés dans un restaurant suisse proche de la casa de ciclista. De la viande pour Laurent, et pour moi, une bonne fondue au fromage et une au chocolat pour le dessert!! Avec pour apéro un.... Pisco Sour afin de s'entraîner avant d'arriver au Pérou! Le Pisco Sour est un apéritif péruvien à base d'alcool de raisin (le Pisco), du citron vert, de l'eau et du blanc d'oeuf... Un mélange délicieux qui fait très vite tourné les têtes!!! Nous passons une soirée ... joyeuse!
Nous devons prendre le bus le samedi matin entre 4 et 6h et devons appeler la compagnie de transport la veille au soir pour connaître l'heure définitive... Il nous explique alors par téléphone que nous partirons plutôt à 9h30 du matin... et là, lorsque nous arrivons ponctuels à 9h... Le bus a finalement encore un peu plus de retard : le bus qui est parti mercredi de Caracas (Vénézuela) n'arrivera que vers 14h!!... Il faut prendre son mal en patience... Le parc La Carolina, en face de l'agence, est parfait pour attendre, basket et jonglage nous occupe. Les heures dans le bus défile au rythme des films, de l'écriture du carnet et des paysages... Au total pas moins de 36h! Au début, côté équatorien, nous traversons des paysages montagneux, tout est vert et les falaises assez vertigineuses. Lors de notre pause, nous sentons une athmosphère moite, bien différente de Quito. Le passage de la frontière (à Tumbes) se fait la nuit ainsi qu'un petit contrôle de douane qui nous réveille régulièrement! Nous nous réveillons au Pérou dans un paysage plat et désertique. Parfois, sur notre droite, nous apercevons le Pacifique, sur notre gauche apparaissent quelques montagnes...
Nous arrivons finalement vers 3h45 du matin. Victor, notre ami péruvien qui nous accueille à Lima, est là à nous attendre. On monte le vélo et toutes nos affaires dans sa voiture et nous voilà en route pour son appartement... On discute un peu mais il est largement l'heure de dormir, surtout pour Victor qui bosse demain!
Voili, voilà! Nous sommes donc passé dans le côté obscure du Sud, laissant derrière nous ce beaux pays qu'est la Colombie. On vous en à déjà dit que du bien et ce serait trop long d'en rajouter. Ils ne vous reste plus qu'à y aller pour vous rendre compte, par vous même, de la richesse de ce pays qui fait si peur avec ses préjugés.
Il nous faut vous avouez que nous avons eu notre premier gros regret de voyage en passant trop rapidement l'Equateur. Ce magnifique pays aux énormes montagnes et où nous avons sentis une grande richesse culturelle encore préservée. Ce sont les aléas du voyage à vélo...
Mais, c'est pour mieux profiter de la suite... Et la suite, pour nous, c'est ce que la plus part d'entre vous vivez en ce moment : les vacances! Et oui, on s'est octroyé 3 petites semaines de vagabondage où nous troquons nos vélos contre des sacs à dos... BONNES VACANCES A TOUS!!!
Il nous faut vous avouez que nous avons eu notre premier gros regret de voyage en passant trop rapidement l'Equateur. Ce magnifique pays aux énormes montagnes et où nous avons sentis une grande richesse culturelle encore préservée. Ce sont les aléas du voyage à vélo...
Mais, c'est pour mieux profiter de la suite... Et la suite, pour nous, c'est ce que la plus part d'entre vous vivez en ce moment : les vacances! Et oui, on s'est octroyé 3 petites semaines de vagabondage où nous troquons nos vélos contre des sacs à dos... BONNES VACANCES A TOUS!!!
......................Dédé