Il faut mordre la canne à sucre pour en récolter le jus |
Après ce petit mois de repos, nous sommes donc repartis de Bogota mais pour une petite étape seulement. Enfin.. pas si petite: 100km pour arriver à Villeta, à la maison de campagne de la famille de Dani. Notre sortie de Bogota fût plus simple qu'on ne l'avait pensé grâce à la piste cyclable qui suivait la Calle 80 et qui nous a amenée hors de la capitale afin de nous faire découvrir ses alentours. Tout est plat, des champs, des vaches puis des montagnes se dessinent et malgré le ciel souvent couvert de nuage, un rayon de soleil arrive à les transperser et à illuminer le flan des montagnes...Nous arriverons à ce petit coin de paradis avant nos amis qui partiront plus tard dans l'après-midi. C'est donc seul que nous découvrons la maison, son jardin, ses arbres fruitiers et... la piscine. Ce week-end à Villeta fût super et internationnal car en plus de Luz Marina (la maman de Dani), Juan Camillo (le frère) et Maria Paula (la soeur), Els et David, deux amis Hollandais de Dani et Guillermo (un ami colombien), nous rejoindront. Nous n'avons fait que des choses agréables : grasse mat' jusqu'à midi, piscine, photos, jonglage, promenade aux alentours de la maison et bonne bouffe. Un soir, voulant faire plaisir aux papilles de nos hôtes, nous nous lançons dans l'aventure gastronomique de faire des profiteroles. Un dosage des ingrédients au pif et un four dont seul la résistance du bas fonctionnait à transformé nos choux en petits biscuits secs. Une catastrophe que nous avons essayé de réparer en changeant le menu. Ce fût poire belle Hélène avec sa boule de galce à la vanille, délicieux chocolat fondu recouvrant de succulantes et juteuses poire accompagné de petit gâteaux secs (les choux ratés). Franc succcès grâce à la politesse et la bonne éducation de nos amis.
La fin du week end s'annonce et le matin du lundi 02 juillet, nous devions reprendre la route... Mais, notre dernière soirée arrosé à l'aguardiente (alcool nationnale anisée) et une démotivation de quitter nos amis ne nous aide pas à mettre le pied à la pédale. Un mois passé avec eux et les au revoir deviennent pénibles.. impossible.
L'ambiance est morose ce matin là et les larmes de Maria Andréa et Audrey nous amèneront à différer notre départ. Nous avons été lâche sur ce coup. Trop difficile de partir, de les laisser derrière nous, nous avons préféré que ce soit eux qui nous quittent en fin d'après-midi, leur laissant la difficulté de ce moment. Nous resterons donc seuls comme deux couillons au bord d'une piscine vide d'amis. Mais, cette solitude avant de poursuivre notre aventure a été nécessaire pour nous afin de nous replonger dans cette aventure après un mois de léthargie.
Vue imprenable sur la vallée où coule la Magdalena! |
Le vrai jour du départ a donc sonné le lendemain. Au programme, 30km de montée suivit de 30km de descente afin de rejoindre Honda, petite ville enjambant la rivière de Magdalena. Nous partagerons la route avec les camions qui en pleine monté soulèvent un nuage de poussière et un bruit assourdissant. Mais cela ne gâche pas les paysages montagneux qui s'écarteront afin de nous offir une vue magnifique sur la vallée. La descente vers les 300m d'altitude où coule la rivière Magdalena, nous annonce les températures à venir. De grosses bouffées d'air chaud nous arrivent en plein visage et c'est avec un beau 39°C que nous arrivons au bout de cette journée. Nos visages couverts de sueur, de crème solaire et de crasses noirs nous motive à prendre un petit hotel. Simple, pas cher et pour accompagner cette nuit chaude (30°C), un ventilateur.
Après avoir descendu la cordillère Orientale, de Bogota à Honda, il nous a fallu remonter de l'autre côté. De Honda jusqu'à Manizales sur la cordillère Centrale. Et ce sera en 3 jours que nous y parviendrons. Pas que ce fût long (140km) mais nous passerons des 300m d'altitude à Honda et sa chaleur écrasante, au col de Letras avec ses 3680m et ses températures en conséquences... Le premier jour, nous passons par Mariquita où notre intérêt dans cette ville se trouve dans un magasin de vélo. Du jeu dans le pédalier de mon vélo ne nous rassure guère et nous préférons régler ça le plus tôt possible. Déjà, en arrivant à Bogota, celui d'Audrey nous avait donner les signes qu'il était temps de le changer. Ce que nous avions fait. Le travail nous avait paru bien fait mais en y regardant de plus prêt, le gugus qui nous avait remonté le nouvel axe n'avait pas remis les rondelles qui permettaient au dérailleur avant d'être bien en place. Heureusement, à Mariquita, il y a des amoureux de la montagne et du vélo. Et on nous a changé tout ça pour le tiers du prix de Bogota et avec de précieux renseignements pour la suite de notre trajet. Ce jour-là, nous nous arrêtons après 47km dans la ville de Fresno où nous rencontrons Delaskar.
Natali |
Un gars super sympa qui nous conseille de rester ici pour la nuit car il sera difficile, pour nous, de trouver une habitation qui veuille bien nous accueillir dans ce paysage montagneux. Il téléphone à un ami qui nous acceuille très gentillement. Delaskar nous accompagne 3km en arrière, à vélo, jusqu'à la belle maison de Don Felix qui nous raconte qu'il a déjà accueillit plusieurs étrangers en voyage. Au poil. Tout était parfait! Des toilettes, une douche, un terrain plat et une belle pelouse. Nous passons la soirée à jouer avec ses petits enfants aux petits chevaux et aux dominos et à parler avec Natali, une petite fille de 5ans survoltée. Ce fut une soirée très agréable même si nous surprendrons la chienne de Don Felix la truffe dans notre casserole de pâte au thon. En espérant que ca lui à plu!
Le lendemain, nous repartons à l'assaut des pentes. Mais avant ça, nous repassons par Fresno où nous nous faisons offrir un café au lait par Delaskar qui, nous montrant la télévision, nous annonce que le tour de France a commencé et qu'il le suit dès qu'il le peut. A fond dedans! Durant la journée, ce fût un festival pour nous yeux. Les paysages sont MA-GNI-FI-QUE! La route serpente entre les collines et les montagnes. Des énormes buttes de terre où s'accrochent différentes cultures (et notamment du café) qui donne un patchwork de végétation et, quelques fois, un tableau de style pointillisme. Plus loin, les montagnes, coiffées de nuages blanc, arrêtent nos regards. Nous traversons une route où le jeu est de savoir laquelles des deux vallées, à notre droite ou à notre gauche, est la plus belle... Dur!
Le sommet du volcan se cache |
On est dans la montagne et même si les montées sont omniprésentes et pénibles, à chaque courbes que nous passons, nous voyons apparaitre un magnifique paysage qui nous donne la patate. Le rendement n'est pas énorme mais nous avançons et avalons les 40km dans la journée. 9,3km/h de moyenne avec un dénivelé positif de 1600m et des pentes à 5% de moyenne... Fatigué et sous les conseils de Delaskar, nous nous arrêtons à un croisement de routes, sur une crête où 8 maisons, une station service et une "hospedaje" forment un village. Nous espérions voir le volcan Nevado del Ruiz mais le coquin se cache derrière de gros nuages. En espérant le voir le lendemain au point le plus haut de cette route. Il faut signaler que ce volcan est entré en éruption le 30 juin, il y a 5 jours, et nous espérions voir le panache de fumée. Nous nous étions renseignés sur la dangerosité de cette éruption avant d'emprunter cette route et le niveau d'alerte était retombé à l'orange. Sachant que le 13 novembre 1985, une éruption avait occasionné une fonte des glaces, provoquant une montée des eaux du fleuve Guali et des coulées de boue qui avaient tué plus de 20 000 personnes dans la ville d'Armero, les autorités colombienne ont mis le paquet pour prévenir tout danger.
Le lendemain, nous reprenons nos vélos dans le but de parcourir les 21km qui nous reste avant d'arriver à Letras, le point culminant de notre route. Le soleil s'amuse à jouer à cache-cache avec les nuages et c'est la tête dedans que nous poursuivons notre ascension parmis de magnifiques paysages. Que la montagne est belle, que la route est pentue et que les températures sont froides: 11°C durant cette matinée. L'avantage de cette route est qu'il n'y a pas beaucoup de circulation. Quelques camions, un peu de voiture, des motos et un gars torse nu à vélo... Nous le croisons alors que nous cherchons notre souffle à prêt de 3500m et que nous tentons de nous réchauffer en poussant un peu plus fort sur les pédales. Nous arrivons à Letras un peu avant midi à une altitude de 3680m (le max de notre voyage). Nous nous réfugions dans un des restos qui nous propose le même menu que la veille: chorizo, riz, banane frie accompagnés de la boisson chaude locale: agua de panela con queso (voir rubrique des Mélokos). Le volcan ne voulant pas se montrer, nous nous couvrons de nos t-shirt thermiques et de notre gore-tex avant de descendre les 23km qui nous amène à Manizales. La route est toute neuve mais nos pointes de vitesse sont arrêtées net par des travaux. 30min d'attente afin de laisser passer les véhicules qui montent. Nous en profitons pour entamer la discussion avec un gars du chantier qui nous apprend qu'il y a des travaux sur toute cette portion de route car l'hiver dernier et les fortes pluies ont sérieusement endommagé la route. Arrivés à Manizales et une ultime montée qui nous sciera les jambes, nous trouvons un charmant hotel près du quartier animé de la ville.
A droite, Harry, à gauche, son élève... |
Le camion qui nous amènera à l'entrée du parc. |
Le lendemain, nous nous levons à 4h du mat'. Au programme, une petite balade près du volcan Nevado del Ruiz. Le parc étant fermé depuis l'éruption d'il y a une semaine, le moyen de l'approcher est d'aller à l'entrée du parc en choppant un gars qui monte en camion jusque là-bas. L'hôtel nous a mis en relation avec un type qui fait l'aller-retour tous les jours afin de ravitailler les villages et collecter le lait des fermes. Nous reprenons donc la route qui nous a amené jusqu'à Manizales, bifurquons vers le parc et montons à près de 4000 m. Le soleil se lève et le spectacle commence. Il fait froid mais la vue sur les paysages nous réchauffe. Le type nous laisse à une cabane au bord de la route afin de déguster des empanadas et un chocolat chaud. Il nous propose de nous reprendre sur le chemin du retour. 3h de liberté, seuls à gambader dans la nature parmis des espèces de plantes bien spécifiques de la région. Malheureusement, le sommet du volcan s'est caché une fois de plus. Pas de regrès, les paysages sont magnifiques. On a aimé se retrouver seuls dans cette nature belle aux paysages arides mais ô combien dûre pour les gens qui vivent ici.
De retour vers midi à l'hôtel, nous entendons parler français dans la cuisine. Nous rencontrons Alexia et Maxime, deux petits parisiens perdus en Amérique du Sud depuis 5 mois. Mais l'heure de rentrer à bientôt sonné pour eux, après avoir vagabondé au Brésil, Argentine, Chili, Bolivie, Pérou et Colombie. Ils nous ont raconté leurs périples et les treks qu'ils ont fait durant leur voyage et nous ont donné faim, vivement le Pérou! On a passé de bons moments avec eux à parler bouffe. C'est une chose d'assez normale lorsque des français se rencontrent. Nous avons surtout passé un bonne soirée avec eux et Harry, qui est venu nous rejoindre à l'hôtel. Nous sommes partis dans un quartier un peu pommé, afin de connaître le "sport" national : le jeu de Tejo. Arrivés dans la salle, il y a plus de gars qui boivent un coup que de personnes qui jouent.
Le sport national se transforme en levés de coudes!! On se fait expliquer les règles : le but est de lancer un poid sur une surface inclinée composée de terre glaise. Au centre, un anneau de fer, sur lequel sont posé 4 petits triangles de papiers rouge contenant de la poudre. Un contre un, les joueurs lancent chacuns leurs tours le poid à une distance de 10 m environ. Le but est de planter le poid le plus près possible de l'anneau, et même de le toucher. Au contact de l'anneau de fer et du poid, la poudre explose tel un pétard et là, c'est Jackpot!! Les locaux nous ont tout de même fait une petite démonstration de danse et les filles ont eu la chance de se faire inviter par le Casanova du quartier. On a passé une bonne soirée à rigoler, mémorable!!
et de 9.... |
Le lundi 9 juillet, nous quittons Manizales afin de rallier Salento. Petite ville située dans le département du Quindio. En sortie de Manizales, une très belle descente zigzaguant entre les colines chargées de caféiers nous fait atteindre la vitesse de 28km/h de moyenne en 20km. Nous nous arrêtons tout de même pour les 9000km parcourus. Nous empruntant donc la route du café où nous nous attendions à en voir de tous les côtés, mais quelques kilomètres après Manizales, nous n'en voyons plus beaucoup. La route est principalement plate et nous avalons tranquilement les kilomètres en admirant une autre spécialité, les constructions en guadua. Le guadua est une sorte de bambou traditionellement utilisé dans la construction de maisons, mais aussi plus récemment dans la confection d'abris bus et de péage autoroutier.
Les Jeeps Willys |
Façade colorée à Salento |
Nous arrivons à Salento au bout de 90km. Là-bas, nous avons un bon plan. Els, l'amie holandaise de Dani nous a donné l'adresse de Jairo, un homme d'une soixantaine d'année, adorable, qui offre des chambres pour pas cher, comparé aux hôtels de la ville. Ambiance sympa et familiale. Nous y retrouvons Alexia et Maxime que nous avions quitté le matin même et à qui nous avions communiqué l'adresse. On passera deux jours ensemble. Le premier, après une petite balade dans les rues aux maisons colorées de la ville, nous l'avons passé à faire une petite promenade au fond de la vallée afin de voir une petite cascade. La balade a été sympa et joyeuse avec des papillons comme compagnons. Nous passons la soirée à cuisiner des crêpes... Petit plaisir entre français!
Une belle brochette de français |
Le deuxième jour, nous partons pour une grosse randonnée dans la vallée de Cocora. A 7h, nous montons dans le fameux véhicule local, typique de la région du café : une Jeep Willys. 12km plus loin, nous entamons notre balade et nous enfonçons un peu plus profond dans la vallée. Sur notre passage, nous rencontrons ce pourquoi nous sommes venus : des palmiers de cire (palmera de cera) qui ont la particularité de croître entre 1500m et 3100m d'altitude. Emblème national depuis 1985, ils rendent le paysage montagneux particulièrement fantastique. Le soleil nous accompagne en début de matinée mais laisse très vite place aux nuages et à une petite pluie fine. Les nuages sont bas et la tête des palmiers, qui peuvent atteindre les 60m, disparaissent derrière la brume. Le jeu des rayons de soleil qui traversent les nuages rend l'athmosphère des lieux féérique. C'est l'un des endroits les plus beaux et les plus mystérieux que nous ayons vu. Sur le trajet du retour, nous dépassons un couple. Nous reconnaissons une sacoche guidon que porte la fille, confirmation faite par le pantalon caractéristiquement délavé par le soleil que porte le garçon (j'ai le même!!) : c'est sûr, ce sont des voyageurs à vélo! Nous les abordons et échangeons nos expériences en continuant notre balade. Retour à l'hôtel, où nous passons la soirée avec Alexia et Maxime à jouer au carte : Quems et Trou du cul seront adapter à nos esprit fatigués.
Champs de canne à sucre |
Nous nous quittons le lendemain matin du 12 juillet. Eux, repartirons vers Bogota tandis que nous poursuivons notre route vers le Sud et Cali. Le pluie retarde un peu notre départ mais ca nous laisse plus de temps avec Jairo que nous avons apprécié. La journée se passe tranquillement, pépèrement... Le soleil nous accompagne jusqu'à notre ville d'étape du jour: Andalucia. Nous y rencontrons Maria Estella et Gustavo et une ribambelle de gosses. Gustavo s'occupe de 70 hectares de canne à sucre l'une des plus petites propriétés de la région, c'est vous dire l'importance de cette culture dans le coin.
Le lendemain devait être une journée comme celle d'hier et elle aurait dû nous amener jusqu'à Cali, mais... Les joies du voyage à vélo se font notamment dans les rencontres et celle de cette journée s'appelle Felipe. En camion, il nous a vu dans la journée et il fera un détour pour nous rattraper. Felipe a la double nationnalité Colombienne-Française. C'est un voyageur dans l'âme. A 30 ans, il part de Colombie pour l'Australie où il rencontre sa femme, française. Là-bas, il donne des cours de salsa et y reste 5 années avant de voyager en sac à dos en Amérique du Sud. Après une année dans la région parisienne, ils iront élever des chèvres et faire pousser des fraises en Corse pendant 8 ans. Imaginez un berger Colombien en Corse....Il nous a tout de suite plu! Son futur projet est de voyager en Amérique Latine à vélo avec 4 autres personnes.
Vue sur le lac Calima |
L'envie de connaître notre expérience et désireux de nos conseils, ils nous invite à passer la soirée dans l'une des fermes dont il a la gestion. C'est là qu'une petite voix nous rappelle ce que Dominique, rencontré au Costa Rica, nous avait dit : c'est trop bête de refuser une invitation pour une raison de temps notamment. On le regrète toujours après coup. Après un petit jus de Guarapo (sucre de canne et citron), nous repartons en sens inverse, les vélos à l'arrière du camion. Nous faisons 30km sur nos pas et bifurquons vers le lac Calima. 30minutes plus tard et bien perdus dans la campagne, nous emprentons un chemin de terre qui nous amène jusqu'à une magnifique maison avec une vue RE-MA-GNI-FI-QUE sur le lac et les montagnes en arrière plan. 15 minutes plus tard on se retrouve à siroter une bière en regardant les colibris et autres oiseaux. On a eu des discussions passionantes avec Felipe sur le voyage et l'importance du moment que l'on vit. Un brin philosophique sur fond de méditation... qu'on est bien là! Le soir il nous amène à Restrepo, nous invite à manger, impossible de payer sa part, ah la générosité des colombiens!!
Felipe |
Le lendemain, nous faisons un petit tour de ferme avant de reprendre le camion et de se rediriger vers Cali où il doit chercher son fidèle destrier. Le vélo est prêt, Felipe l'essai mais ne semble pas convaincu. Après un petit essai de notre part, on remarque que beaucoup de choses ne sont pas règlées : dérailleur et freins en priorité. Notre visite de Cali commencera par la rue des magasins de vélos. Ensuite, Felipe nous raccompagne chez notre hôte du moment : Katia, la tante de Dani que nous avions rencontrée à Bogota. Nous disons aurevoir à Felipe et nous promettons de nous retrouver sur les chemins d'Amérique du Sud. Katia nous chouchoute et nous laisse toutes les libertés dans l'appartement. Le lendemain, c'est avec sa soeur Teresa et son mari Gabriel que nous visitons Cali alors que l'effervescence de quelques lieux populaires bat son plein pour la finale nationale de foot entre Bogota et Pasto. Le dernier soir, nous retrouvons Felipe pour une petite session salsa avant de reprendre la route vers l'Equateur.
Cali vue du quatrier San Antonio |
................Lo