Repos et bonne bouffe!

    Nous voilà donc installés pour tout le mois de juin chez Maria Andréa et Dani. Leur appartement se situe dans les hauteurs à l'Est de la ville dans une tour quasi neuve. Un appartement donc tout mimi, une belle cuisine et un salon où nous installons notre matelas tous les soirs.... On est bien ici!! Notre ancienne vie de sédentaires nous manque un peu, pouvoir cuisiner, se couchez dans un vrai lit tous les soirs sans avoir besoin de demander l'hospitalité, se reposer quoi! On en a donc profité à fond pendant ce mois!

Nos amis colombiens...
    Ce message, je vous préviens va avoir une très grosse tendance culinaire. Culinaire car comme on vous l'a écrit auparavant : la bonne bouffe nous manque!! Tout ce que l'on ne peut pas faire pendant le voyage en itinérant, tous nos "rêves" de bouffe vont pouvoir se réaliser... Régulièrement, sur le vélo, avant d'arriver à Bogota, on s'imaginait cuisiner de bon petits plats : tartes salées, sucrées, bons petits déj' avec une petite baguette, du poisson, une quiche lorraine, une tartiflette... j'en passe et des meilleures!!! Bref on est en manque c'est clair!!

    En plus ce qui est génial en Colombie, c'est que ce pays regorge de spécialités qu'il ne faut sous aucun prétexte louper... Oui, oui, notre culture culinaire est en jeu! Une longue liste a donc été élaborée par nos amis colombiens avec des noms pour le moment inconnus au bataillon : comme la lechona, la cuajada con melado, le tamal, la fritanga, l'ajiaco et la liste ne s'arrête pas là biensûr! Nous devons donc pendant ce mois relever le défit de : goûter à tous ces plats ou desserts traditionnels, cuisiner nos petits plats français préférés dans le but de prendre des forces, un peu de poids et surtout de faire plaisir à notre palais! Pendant la première soirée, nous avons donc préparé ce qui nous manquait tant : une TARTE!! Poireaux, saumon avec la pâte faite maison... petite salade pour accompagné le tout avec sa petite vinaigrette balsamique...mmm... les petits plaisirs simples de la vie!!! 


    Les premiers jours s'enchainent rapidement avec une petite visite du quartier où ils habitent, mais surtout, repos et écriture du message pour Laurent qui en a eu à écrire! Nous nous plaisons aussi a aller faire des courses dans l'un des grands supermarché de Bogota : Carrefour! A prononcé à l'espagnol biensûr!! Carrefour est en effet largement implanté en Colombie et on peut, à notre grand bonheur, trouver des produits français de toutes sortes. On se fait donc plaisir, en commençant par du bon pain, du camembert, de la moutarde de Dijon, du vin... Les prix sont par contre un peu plus chers qu'en France mais quand on aime on ne compte pas!!! On est aussi partis à la découverte des fruits exotiques colombiens : il existe en effet quelques supermarchés réservés aux fruits et légumes. On peut donc y trouver de tout là-bas et nous décidons de tester des fruits rares comme le nispero,le zapote, la pitaya, la papayuela, la granadilla, la chirimoya, l'anon... Toute une série de fruits que je vais essayer de répertorier dans la rubrique Méloko en essayant de vous décrire le goût et la texture.

    Le premier vendredi passé à Bogota, nous le passons à cuisiner italien! Maria Andréa et Dani ont organisé un repas à l'appart, une sorte de pendaison de crémaillère avec les cousins de Dani. Et Dani, qui aime cuisiner a décidé de se lancer à faire des tortellinis (sorte de raviolis repliés sur eux-même). On est donc bien occupé à l'aider... Aussi, pour le dessert, nous décidons de faire une tarte tatin. Comme nous l'avions si bien réussi au Mexique, nous décidons de retenter le coup. Cette fois, un peu trops sûrs de nous, on laisse cramer le caramel ce qui en fait une tarte au goût un peu plus amer et imprésentable! Heureusement, gourmands comme on est, on avait décidé d'en faire deux et la deuxième a été un peu mieux réussie! Le repas est délicieux et les invités rassasiés ne veulent que peu de tarte... La deuxième tarte est donc servie et notre réputation sauvée! Ouf!! Après cette grosse bouffe, nous enchainons les repas de famille pour le weekend! Nous commençons par aller chez les parents de Dani pour le samedi.


    Le dimanche matin, à Bogota c'est la Ciclovia. La Ciclovia permet à quelques routes, pendant la matinée de tous les dimanches et jours feriés, d'être fermées à la circulation et ouvertes aux piétons, rollers et cyclistes. Nous en profitons donc pour sortir nos petits vélos et visiter un peu la capitale colombienne. Nous choisissons de visiter le quartier d'Usaquen, un quartier de Bogota qui a gardé son charme avec ses maisons basses, sa petite place. Aussi, tous les dimanches, des marchands s'installent dans les rues pour y vendre de l'artisanat, des produits régionaux... En passant devant un stand, nous entendons quelqu'un nous parler en français. C'est un français originaire de Pont Saint martin (en Loire Atlantique) qui s'est installé depuis longtemps en Colombie. Au début il y donnait des cours de français puis un jour a décidé de se lancer dans le pâté!! Changement d'orientation assez radicale, mais sa petite entreprise fonctionne bien, il vend même sont pâté à Carrefour et, Carulla et Exito, deux supermarchés rachetés par Casino. On discute donc avec lui tout un moment tout en dégustant son pâté de foie aux différents goûts. En tous cas, ça tombe bien, on ne savait pas quoi manger!! Nous terminons ensuite notre petit tour dans Usaquen et continuons sur la ciclovia... Avant de rentrer chez nos amis, une bonne grosse côte nous attend... ça faisait longtemps!


De droite à gauche : la maman de Maria Andréa, Daniel,
 Maria Andréa, Emilio, son papa et Nicolas.

 De retour à l'appart, c'est chez le père de Maria Andréa que nous allons pour le dimanche soir avec toute sa famille réunie! On fait donc la connaissance de tout ce petit monde. Maria Andréa a 1 grand frère, Daniel, et 2 "petits" frères, Nicolas et Emilio. Ce soir là, c'est barbecue et Daniel s'occupe de faire griller des énormes morceaux de viande... On va s'en mettre plein le bide... La viande est délicieuse et accompagnée de bon vin, que demander de mieux! Aussi l'ambiance est vraiment sympa et un des amis de Nicolas commence à chanter quelques chansons tout en jouant de la guitare. Nous apprendrons plus tard qu'il venait juste de participer à unemission de télé-réalité (genre La Nouvel Star) avec un niveau assez impressionnant. Des chansons d'amour que Maria Andréa et sa maman reprennent en coeur... une bonne partie de rigolade. Ils commencent alors à fredonner une chanson de Francis Cabrel version espagnole : "La quiero a morir" et nous voilà obligés de s'y mettre dans le version française : "Je l'aime à mourir"! Aucune excuse de ne pas connaître les paroles, les Iphones sont là pour nous les donner!



Dans la Candelaria...



    Notre mission suivante à Bogota a été de trouver des magasins de montagne afin d'acheter ce qu'il nous manquait et éventuellement trouver une tente. Nous avons donc, avec Dani, silloné un bonne partie de Bogota mais sans succès pour la tente. Nous en avons donc commandé une sur internet et l'avons fait livrer en France pour que mes parents, qui viennent nous voir au Pérou, nous la ramènent.

     Le 13 Juin, nous décidons enfin de visiter le centre de Bogota et le quartier historique de la Candelaria. La Candelaria est le coeur colonial de Bogota. Il est très agréable de se balader dans ses rues pavées et d'admirer les maisons coloniales aux patios plein de charme. A peine arrivés, une patisserie française se trouve sur notre chemin... comme de par hasard. Autant vous dire : impossible de résister aux croissants aux amandes et pains au chocolat! Nous continuons en arpentant les rues du centre et en passant par l'inévitable place Simon Bolivar. Autour de cette place se concentre, le palais de justice, la mairie et le Capitolio national (le Parlement) et un nombre incroyable de pigeons et même 2 lamas, ils ont dû se perdre ceux là!!!


Mona Lisa façon Botero
    Deux jours plus tard, nous repartons en amoureux à la visite du centre de Bogota. Mais nous nous concentrons plus sur la Fondation Botero. Fernando Botero est sûrement l'un des artistes colombiens le plus célèbre. Son style se caractérise par l'obésité de ses personnages peints ou sculptés. L'artiste a donné un grosse partie de sa collection à la fondation en échange d'un musée gratuit au public. On peut aussi y admirer quelques tableaux de l'époque impressioniste. A 16h, c'est le moment d'aller voir la relève de la garde colombienne. Tous les mercredis, vendredis et dimanche, à 16h les militaires font leurs shows de trompette, tambours et xylophone dans un défilé jusqu'au palais présidentiel. Les colombiens sont, c'est clair, plus décontractés que les anglais!!


Sur la place Simon Bolivar
La relève de la garde

    Pour continuer sur le thème de la bouffe, nous avons été invité chez la maman de Maria Andréa pour un "gouter" à déguster des arepas avec un chocolat chaud. Le chocolat chaud servi en Colombie ressemble à celui testé en Amérique Centrale. Il est sucré et parfumé à la cannelle. Les arepas sont des galettes réalisées avec de la farine de maïs. Plus épaisses que les tortillas elles se font cuire sur la gazinière. Nous avons également goûté des almojabanas. Ce sont des petits pains ronds à base de farine de maïs et de fromage frais. Avec tout ça, une petite omelette aux longanizas (saucisses) et quelques morceaux de fromage que les colombiens ont l'habitude de laisser fondre dans leur chocolat chaud... Etrange non?? On a donc testé cette coutume un peu incompréhensible à nos yeux et... Non, pour nous rien de tel qu'un vrai chocolat! Bizarres ces colombiens!!!


    Pour le petit déjeuner suivant, nous avons goûter un petit déjeuner typique pour un dimanche matin : le tamal. Nous avions déjà goûté le tamal au Mexique mais il se présentait légèrement différemment. Le tamal colombien serait originaire de la région du Tolima, c'est une pate réalisée à base de maïs dans laquelle on y rajoute un accompagnement à base de poulet, carotte, pois chiche, oeuf. Le tamal est cuit dans une feuille de bananier et servi chaud, la pâte est plus molle que ceux goûtés au Mexique. En Colombie il est normal de manger ce plat salé avec un chocolat chaud. Pour nous, il y avait en plus des croissants et du jus de mandarine! Autant vous dire qu'on ne ressort pas avec la faim!


    Entre ces gros repas qui tiennent au corp, nous essayons de garder la forme en allant faire un peu de sport au gymnase de leur immeuble ou de sortir les vélos lors des jours de la ciclovia. Le lundi, nous voilà donc partis à vélo sous le soleil en direction du grand parc de Bogota : le parque Simon Bolivar. C'est un parc très bien aménagé où les bogotanais viennent passer le week-end au vert. Un petit lac permet de faire un peu de barque, des étendues de pelouses pour jouer au foot et autres loisirs de plein air. Les colombiens y viennent en famille ou entre amis, amènent une petite toile de tente pour entreposer les affaires, faire la sièste... On assiste donc dans ce parc à une exposition de toile de tente! Au programme pour nous un peu de jonglage, lecture, croquis... 


    La soirée du 19 a été consacrée au Japon et surtout à ses makis... Dani est en effet un expert en bouffe japonaise. Il avait même en projet, avec l'un de ses amis, d'ouvrir un resto  japonais... Un projet finalement tombé à l'eau. On avait déjà pû profiter de ses talents culinaires à Paris, il nous fallait refaire ça en Colombie! Dani a donc passé une partie de l'après-midi à préparer le riz, mijoter les gambas avec que des choses très bonnes, coupé le poisson, etc...Tout a été ensuite prêt pour que ses apprentits (c'est-à-dire nous) s'exécutent à la tâche. Les makis sont des rouleaux composés d'une feuille d'algue, de riz collant, et au coeur de ça, un peu de poisson, de légumes ou de fruits. Le rouleaux est ensuite coupé en 8 pour former des bouchées appétissantes. Nous voilà donc à faire parler notre créativité en mélangeant les saveurs... Un vrai petit jeu manuel qui nous plait bien! Au boût de 20 rouleaux réalisés, il était temps que les invités arrivent pour nous aider à manger tout ça!! Une bonnne soirée passée avec le frère et la soeur de Dani et qui s'est terminée par un petit digestif colombien : l'Aguardiente! Cet alcool à base d'anis qui pourrait ressembler au pastis se boit pûr! Rassurez-vous le degré d'alcool n'est que de 24°!



    Au matin du 20 Juin, nous partons avec Maria Andréa, Dani et Emilio (le petit frère de Maria Andréa) à quelques heures en voiture au Nord de Bogota jusqu'à une petite ville charmante du nom de Villa de Leyva. Nous prenons donc la route en direction de Tunja. Et, sur notre chemin, nous passons par le célèbre pont de Boyaca. C'est là-bas où c'est déroulé la dernière bataille de l'indépedance de la Colombie. Autour de ce pont qui ne paye pas de mine, c'est donc l'armée des indépendentistes mené par Simon Bolivar qui a battu l'armée espagnole le 7 Août 1819. Les cinq pays libérés ont aujourd'hui leurs drapeaux qui flottent sur ce site : la Colombie, le Vénézuela, la Bolivie, le Pérou et l'Equateur.


    Nous décidons de continuer ce petit cours d'histoire en se dirigeant un peu plus au nord vers le Pantano de Vargas. La route nous mène proche de la petite ville de Paipa au bord du lac de Sochagota pour un déjeuner en terrasse très agréable! Le paysage est très beau dans la région et on en profite. Le monument de bronze du Pantano de Vargas est impressionant. Les sculptures sont très expressives et on sent la puissance des troupes à chevaux qui ont vaincus les espagnols.
 C'était en juillet 1819, quelques jours avant la bataille du pont de Boyaca. Après ce petit détour culturel, il est temps de se diriger vers Villa de Leyva. Nous quittons la route principale et roulons dans les routes de montagne. Le paysage est vraiment joli. Dani nous explique que l'on va passer le village où la consommation de bière serait la plus importante du pays... Et quelques instants avant d'arriver à ce village, alors que l'on prenait un virage sur la gauche, une voiture qui arrivait en sens inverse continue sa course tout droit et nous percute à l'arrière. Nous nous arrêtons directement alors que la voiture s'échappe, impossibe de la rattraper! Heureusement, la belle voiture du papa de Maria Andréa n'a eu qu'une égratignure, rien de trop méchant! A se demander si le conducteur n'était pas un de ces consommateurs...

    Nous arrivons finalement de nuit à Villa de Leyva. Ce petit village colonial aux rues pavées, éclairé de lampadaires à la lumière jaunâtre nous a directement paru très sympatique. Un petit resto et une bonne nuit à notre charmant hôtel, et nous voilà partis à la découverte de cette petite ville. Villa de Leyva, fondée en 1572 dans la vallée de Saquencipa, est classée au patrimoine historique national. C'est en effet un des sites coloniaux les plus anciens de Colombie. Les maisons sont blanches, les menuiseries en bois sont souvent peintes en vert foncé, et les toits sont faits de tuiles. La place principale gigantesque est entièrement pavée et possède en son centre une petite fontaine. Cette petite ville respire le calme et il fait bon s'y promener. Pour le midi, notre culture culinaire s'est poursuivie par la dégustation de la fritanga. Ce plat de viande est composé de longanizas (saucisses), de morcillas (boudin au riz), de viande grillée à la llanera (c'est-à-dire que la viande est embrauchée sur un grand pic devant le feu d'une grande cheminée), de chorizo, avec en accompagnement des patates criollas (petites patates rondes cuite avec la peau), des bananes plantains et du yuca. Avant ça, nous avons goûté à 2 soupes typiques : le cuchuco et le mondongo. 





    L'après-midi, nous avons repris la voiture pour aller visiter les alentours de Villa de Leyva. Au programme, nous nous sommes baladés autour des "Pozos Azules". Ce sont sept lagunes artificielles situées au milieu du désert de la vallée de Saquencipa. La particularité de ces lagunes est leur couleur bleutée étonnante. Cette couleur serait dûe à la composition calcaire des anciennes roches marines. Nous continuons notre petite visite par deux vignobles colombiens. D'abord, une propriété de moins d'1 hectare qui font du rouge, du blanc et du vin de feijoa, un fruit colombien. Puis nous avons visité une propriété un peu plus grande qui font du vin rouge qui ressemble plus au vin que l'on peu trouver en France... Mais bon, il faut être honnête, ça n'a pas la qualité d'un bon bordeaux... On peut cependant pardonner les colombiens, les saisons n'existe pas en Colombie et ça doit influence directement la qualité du vin.


Les longanizas
de Sutamarchan
Raquira
     Le lendemain il est déjà l'heure de prendre le chemin du retour. Nous nous arrêtons tout d'abord au village de Sutamarchan. Ce village est Le lieux où manger de la longaniza. De nombreux endroits en fabrique et ont leur propre restaurant. Cette saucisse avec peu de gras est parfumée aux herbes et c'est un délice. Nous passons ensuite par le village de Raquira qui est connu pour sa poterie et son artisanat. Un petit arrêt sympatique où les maisons ont été repeintes de couleurs variées. Puis sur le chemin du retour, nous nous retrouvons sur la même route que lorsque nous sommes arrivés sur Bogota à vélo. Un trajet fait en 1 jour et demi à vélo nous le faisons en quelques heures... Mais, avant d'arriver à la capitale, nous faisons un dernier arrêt à l'entreprise du père de Maria Andréa. Celui-ci dirige une entreprise de charbon. En effet, la région entre Ubaté et Zipaquira contient plusieurs mines de charbon. Le charbon passe d'abord dans une machine qui le broie pour en faire de la poussière. Ensuite, cette poudre est introduite dans des fours énormes où elle est brûlée pendant 48h. Ce qui est extrait après ce procédé est finalement destiné à l'exportation et est utilisé pour faire de l'acier dans la construction. Vraiment intéressant d'apprendre tout ça...


le charbon est broyé...
...puis il est brûlé à l'intérieur de ces grands fours.


    Les jours suivants à la capitale nous les passons à pas mal marcher dans la ville. Il fait bon et nous en profitons. Nous allons également voir le Monserrate. Bogota est une ville toute en longueur bordée à l'Est par une montagne. Le Monserrate est un monastère situé à 3200 m d'altitude sur cette montagne. Il est possible d'y grimper à pied, de prendre un funiculaire ou un téléphérique (pour nous ce sera la dernière option). Depuis ce lieu, une vue magnifique sur la ville de Bogota s'offre à nous. La ville, 600 m plus bas, nous parrait vraiment immense et c'est sûr, elle l'est!!





    Il est aujourd'hui bientôt l'heure de partir de cette ville. Nous allons, vendredi, reprendre nos petits vélos et continuer notre route par Manizales, la région du café, Cali, Popayan puis on arrivera déjà en Equateur!! Mais avant d'enchaîner trop de kilomètres, après notre première journée de vélo, nous nous poserons pour un petit weekend à la campagne. Les parents de Dani ont une maison de campagne à Villeta (qui se trouve sur notre route). Nous retrouverons donc nos amis là-bas pour passer un dernier weekend en leur compagnie avant de poursuivre notre route...


                                                                                                                 .........Dédé

4 commentaires:

  1. Heu ...oui, ca semble GRAND Bogota!!!
    Miam Miam ...délicieux...gloup gloup...allez Bon Ap'! On les reprends ces kilos laissés sur les routes ...Hop Hop Hop

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  2. Ca m'a donné faim tout ça aïe aïe aïe !!!!
    Et bien bon courage pour la suite, après cette graaaande pause !
    Bisous

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  3. Encore de belles decouvertes !!!!
    C'est vraiment immense Bogota, gros bisous à bientôt

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  4. Coucou à nos aventuriers, pas trop dur la reprise après 3 semaines de repos, et de ''Bonnes bouffes''mais il faut bien recharger les batteries, n'est ce pas...
    Vous voilà donc repartis pour de nouvelles aventures,je suppose que vous avez un meilleur temps que chez nous, (pas grand peine...) Il est 19 h et on se croirait à la toussaint.Eh non, on est le 7 juillet, et en vacances.
    Toute la famille Belin vous embrasse et pense bien à vous, nous avons eu de vos nouvelles également par Mickaël l'autre jour... Bisous bisous

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